La nocivité des ondes électromagnétiques : comprendre, évaluer, réduire
La nocivité des ondes électromagnétiques : un danger sous-estimé de notre époque moderne
Les ondes électromagnétiques (OEM) structurent désormais nos vies : téléphones, Wi-Fi, Bluetooth, objets connectés, micro-ondes… Si ces technologies facilitent le quotidien, elles soulèvent des questions sur leurs effets sanitaires, en particulier pour les femmes enceintes et les enfants. Voici une synthèse claire et actionnable pour comprendre, évaluer et réduire l’exposition.
Comprendre les ondes électromagnétiques
Définition et types d’ondes
Les OEM sont des vibrations d’un champ électrique et d’un champ magnétique qui se propagent et transportent de l’énergie. On distingue :
- Basses fréquences (0–300 Hz) : réseaux électriques, appareils ménagers.
- Radiofréquences (300 Hz–300 GHz) : téléphonie mobile, Wi-Fi, Bluetooth, fours micro-ondes.
- Rayonnements ionisants (rayons X, gamma) : énergies très élevées utilisées en médecine/nucléaire.
Les sources d’exposition au quotidien
Depuis les années 1950 (micro-ondes à 2,45 GHz), la démocratisation des GSM (années 1990), puis l’essor du Wi-Fi et des smartphones (années 2000) jusqu’à la 5G (années 2020) ont créé une exposition devenue quasi continue dans les foyers, écoles et transports.
Les effets des ondes sur la santé
Effets biologiques reconnus
- Augmentation du stress oxydatif et production de radicaux libres.
- Perturbations de la mélatonine et du sommeil.
- Modifications de la barrière hémato-encéphalique (à l’étude).
- Effets possibles sur la fertilité (qualité spermatique/ovocytaire).
Populations les plus vulnérables
- Femmes enceintes : vulnérabilité du développement fœtal.
- Nourrissons et enfants : crâne plus fin et tissus plus perméables.
- Personnes électro-hypersensibles (EHS) : symptômes chroniques (céphalées, fatigue, acouphènes).
Le CIRC (OMS) classe depuis 2011 les radiofréquences comme « peut-être cancérogènes » (groupe 2B), ce qui ne prouve pas un danger certain, mais justifie la prudence.
Normes et débats autour des seuils d’exposition
Des réglementations très variables selon les pays
Les seuils de référence diffèrent fortement : l’UE (référentiels ICNIRP) retient des limites jugées a minima par certains experts, tandis que la Suisse ou Salzbourg (Autriche) appliquent des approches plus strictes dans les lieux sensibles (crèches, écoles). Des rapports indépendants (BioInitiative, CRIIREM) plaident pour l’abaissement des seuils en tenant compte des expositions chroniques.
L’évolution des notices de téléphones portables
Avant 2005 : très peu de mentions sur l’exposition RF dans les manuels, centrés sur l’usage du produit. 2007–2009 : apparition des premières mentions de DAS (SAR) sous l’impulsion réglementaire ; par ex. des modèles ZTE et Samsung indiquent la conformité aux tests d’exposition. Depuis 2010 : généralisation des sections « Exposition RF / DAS », des valeurs mesurées et des distances minimales (souvent 5 à 15 mm) pour respecter les limites.
Exemples récurrents aujourd’hui : mention du DAS (tête, tronc, membre), indication d’une distance corps-téléphone, rappel que le mobile peut émettre même hors appel, et recommandations d’usage (kit mains libres, accessoires homologués).
Comment réduire son exposition au quotidien
- Privilégier le kit filaire ou le haut-parleur pour téléphoner.
- Activer le mode avion la nuit et éloigner le smartphone du lit.
- Éviter de porter le téléphone contre le corps (poche poitrine/soutien-gorge).
- Couper le Wi-Fi lorsqu’il n’est pas nécessaire ; favoriser l’Ethernet pour les usages fixes.
- Comparer et privilégier des modèles au DAS plus faible (tête/tronc/membre).
À retenir : les OEM font partie du monde moderne. L’évolution des notices — du silence à l’information détaillée sur le DAS/SAR — illustre une prise de conscience. En appliquant des gestes simples et en demandant des normes plus protectrices dans les lieux sensibles, on concilie connectivité et santé.
« Comme l’amiante ou le tabac hier, les ondes électromagnétiques aujourd’hui cachent un risque sanitaire que l’on feint encore d’ignorer. »
« Depuis 2007, les assurances refusent de couvrir les employeurs contre les effets des ondes : un aveu silencieux du danger qu’on minimise. »
« Le monde enchanté des ondes ressemble étrangement au discours rassurant de l’époque de l’amiante ou de la cigarette… »

Au DANEMARK la journaliste Suédoise MONA NILSON qui a écrit deux livres, dans ses travaux, montre une augmentation de 40 % de la tumeur au cerveau entre 2001-2010. Elle est intervenu dans de nombreuses interviews et dans le documentaire ONDES, SCIENCES et MANIGANCES que je vous invite vraiment à voir
http://newsvoice.se/2011/12/15/brain-tumour-increase-in-denmark-by-40-between-2001-2010/
A Londres :
http://rue89.nouvelobs.com/2008/05/24/telephoner-pendant-la-grossesse-peut-nuire-a-votre-enfant
Russie : << Important new Russia Research on Cell Phone Radiation's effect on Cognitive and Other Functions in Children >> and Psycho-physiological Indicators for Child users of Mobile communication - present State of the Problem & Result or four years monotoring
http://electromagnetichealth.org/electromagnetic-health-blog/russian-res-children-emf/
Italie : Jugement historique et jurisprudence de la Cour Suprême italienne : << Le téléphone mobile peut provoquer le cancer, selon la justice italienne >>. C'est ce qui reconnaître la Cour Suprême italienne de Rome (équivalente à la Cour de Cassation française) dans son jugement N° 17438,3 - Le Professeur Angelo Gino Levis a déclaré : << Cette décision du tribunal suprême est extrêmement importante car elle reconnaît enfin officiellement le lien entre irradiations électromagnétiques et tumeurs. >>
Références :
http://www.lepoint.fr/sante/telephone-portable-attention-cancer-25-10-2012-1521044_40.php
OMS : Les preuves qui continuent à s'accumuler sont assez fortes pour justifier une classification de l'usage du téléphone portable en << peut-être cancérogène pour l'homme >>
Grèce : << Mobile and cordless Phone radiation Alters Brains Proteins : Make be key to cancer and demendia >>
ce qui peut se traduire par les mobiles (La radiation des smartphones et téléphones sans file altère les protéines du cerveau : peut-être la clé du cancer et de démence)